Les sources et fontaines à Bonnay
L’étymologie du village de Bonnay, baptisé « Bornay » sur une carte du Comté de Bourgogne d’Hondius datant de 1640, est à rapprocher de « Borna » qui selon G. Taverdet déjà cité, signifie la source en latin. L’eau et les sources sont donc intimement liées à l’histoire du village…
Si la vocation première de la fontaine est l’approvisionnement en eau, tant pour l’être humain que pour le bétail, elle est également le lieu de rencontre des ménagères qui tout en lavant le linge, commentent les dernières nouvelles.
Au début du siècle, la commune compte sept fontaines. Deux d’entre elles sont situées sur la place principale du village. La fontaine actuelle date de 1841, elle est couverte en 1912. La seconde, couverte à l’époque, sert de lavoir. Elle est démolie le 24 avril 1934. Avec les matériaux récupérés et notamment les colonnes de pierre, un préau est construit vers l’ancienne école.
Au bas du village, à proximité du château, subsiste une fontaine décrite comme suit en 1913 : « la fontaine du bas du village est composée d’un bassin circulaire pour laveuses, d’un abreuvoir pour bétail et d’une pile de jet centrale, le tout en pierre de taille du pays. Cette dernière est complètement gelée…son remplacement s’impose… ». Aujourd’hui, cette fontaine comporte deux bassins rectangulaires en fonte.
Il existe également une fontaine à l’entrée du village, transformée fortement elle aussi. Son bassin n’existe plus, mais la pierre restante mentionne la date de 1823.
Un peu plus loin, à l’angle des rues Honoré Gressenbucher et de la Claire fontaine, se trouve une fontaine dont l’eau ne trouble jamais. Cette eau très prisée des habitants est d’une pureté remarquable.
Une autre fontaine se trouvait au milieu de la l’actuelle rue Saint Lazare, à proximité des anciennes écoles. Son bassin en fonte a été transféré sur un des côtés de la rue. Cette fontaine est alimentée par la source « des chaussures ».
D’après certains plans, une fontaine est mentionnée le long du CD 14 à l’embranchement de l’impasse des jardins, toutefois aucun élément matériel ne rappelle son existence.
